
Auteur : Olivier Adam
Nombre de pages : 155
Résumé : Claire est caissière à Shopi. Elle a un grand frère, Loïc.
Loïc, qui a disparu depuis deux ans. Claire ne l'avait pas revu depuis son retour des vacances de chez sa grand-mère, peu de temps après avoir eu son bac.
Depuis deux ans, il lui envoie deux ou trois cartes postales par mois, avec quelques phrases au dos : Je vais bien. Je n'ai pas pardonné. Je ne rentrerais pas. Je t'aime.
Une façon de lui dire qu'il est en vie. Qu'il ne l'a pas oubliée.
Sans en avoir parlé avec ses parents, Claire a pris une décision : demain, elle prendra une semaine de congé, et ira à Portbail. C'est là d'où a été postée la dernière lettre.
Claire va tenter de le retrouver. Lui parler. Le comprendre...
Mon avis : Wahou! Quel roman!
Pour tout vous dire, le soir où j'ai lu ce livre, j'avais comme un besoin de lire, quelque chose qui m'empêchait d'aller dormir. J'ai choisi ce livre totalement par hasard dans ma liseuse, au milieu de tant d'autres. Et heureusement. J'ai tout simplement adoré.
L'histoire, au début est simple et plutôt banale. Une caissière, jeune, qui pense sans arrêt à lui. Qui lui, pourquoi? Voilà le livre.
Le thème des relations familiales est traité là mais d'une manière... dur, très rude. Le thème de la solitude je dirais aussi.
Personnellement, je connaissais la fin. Malheureusement, parce que j'aurais aimé être surprise...
Le style d'Olivier Adam est particulier. Beaucoup n'aime pas. Moi, je trouve ça beau. De la beauté à l'état pure. De la poésie. Ca me rappelle, en musique, quand le chanteur (c'est souvent des voix masculines qui me boulversent) sursurrent ou murmurent quelque chose. C'est fragile, presque irréel. Or, c'est ce qui nous, ou du moins me, touche.
Ce livre est un diamant brute. Dur dans le sens mais tellement doux dans la forme. Ce n'est pas un coup de coeur parce que je connaissais la fin mais quand même...
Je ne conseille pas forcément, pas parce que je n'ai pas aimé mais plus, comme en musique, je suis égoïste avec ce qui me bouleverse. Enfin, non mais c'est quelque chose de personnel dont on n'a pas envie de parler, juste de le vivre, de le ressentir.
Ma note : 5/5
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